Les maladies viralesLa notion de maladie virale remonte à la fin du XIX ème siècle, avec la mise en évidence d’affections transmissibles par des agents ultra-filtrables et invisibles en microscopie optique. Les virus, initialement définis par leur taille, sont retrouvés chez toutes les espèces animales, chez les végétaux (y compris les algues et les champignons), chez les bactéries (bactériophages).Deux cents espèces sont pathogènes chez l’homme. La majorité des maladies virales sont bénignes (ex : rhinites). D’autres présentent une gravité certaine (ex : encéphalites, SIDA, hépatites, fièvres hémorragiques). Enfin certains virus jouent un rôle dans le développement de tumeurs malignes et de cancers.C’est en 1953 que André LWOFF a énoncé les trois caractères fondamentaux faisant des virus des entités originales :1/ les virus ne contiennent qu’un seul type d’acide nucléique (ADN ou ARN) qui constitue le génome viral.2/ les virus se reproduisent à partir de leur matériel génétique et par réplication.3/ les virus sont doués de parasitisme intracellulaire absolu.
Cycle de multiplication du VIH
Axes de recherche de BIO AMOVIRAfin de trouver un traitement qui pourrait englober une grande partie des maladies à virus enveloppés, nos recherches sont axées sur des molécules qui pourraient attaquer les virus à deux niveaux: D’une part fragiliser leur enveloppe avant l’infection, d’autre part renforcer la machinerie cellulaire afin que le virus ne puisse pas la détourner à son avantage.Des études préliminaires sur le virus HSV ont été menées par le laboratoire ADREMI de la faculté de Pharmacie de Tours. Les modes d’actions au niveau atomique ont été précisés par la SABNP—INSERM U829 et la société de modélisation moléculaire SYNSIGHT. Des études sur les virus HIV, Influenza, HSV et SARS-COV2 sont conduites par le laboratoire ONCOdesign.
Sous des aspects d’unités très rudimentaires, les virus constituent une forme très élaborée de parasitisme. Ils ne peuvent se reproduire qu’au sein de cellules vivantes ; ne possédant aucun système d’énergie, ils détournent la machinerie cellulaire à leur profit, en modifiant l’équilibre oxydatif intracellulaire, pour se répliquer et assurer leur pérennité. Ils constituent en quelque sorte des structures extrêmement simples dont l’ensemble des éléments protège quelques petits bouts de code génétique ayant pour objectifs de s’infiltrer dans une cellule pour la parasiter. Le détournement de la machinerie cellulaire exclusivement au profit de la multiplication virale va entrainer progressivement la mort de la cellule.
Certains virus possèdent un élément externe, une enveloppe, leur conférant des caractères particuliers. Le virus va sortir de la cellule, non pas en faisant éclater cette cellule mais en formant un bourgeon au détriment de la membrane cellulaires, cytoplasmique ou nucléaire. Ce bourgeon va s'isoler pour former un virus entier, libre, capable d'infecter une nouvelle cellule ou un nouveau sujet.Le fait d'avoir une enveloppe rend le virus très fragile. L’enveloppe a, en effet, la fragilité des membranes cellulaires dont elle dérive. Dans le milieu extérieur, ces virus ne vont pas survivre longtemps. La transmission des maladies dues à des virus enveloppés se fait donc toujours par contact direct ou rapproché.
Les maladies viralesLa notion de maladie virale remonte à la fin du XIX ème siècle, avec la mise en évidence d’affections transmissibles par des agents ultra-filtrables et invisibles en microscopie optique. Les virus, initialement définis par leur taille, sont retrouvés chez toutes les espèces animales, chez les végétaux (y compris les algues et les champignons), chez les bactéries (bactériophages).Deux cents espèces sont pathogènes chez l’homme. La majorité des maladies virales sont bénignes (ex : rhinites). D’autres présentent une gravité certaine (ex : encéphalites, SIDA, hépatites, fièvres hémorragiques). Enfin certains virus jouent un rôle dans le développement de tumeurs malignes et de cancers.C’est en 1953 que André LWOFF a énoncé les trois caractères fondamentaux faisant des virus des entités originales :1/ les virus ne contiennent qu’un seul type d’acide nucléique (ADN ou ARN) qui constitue le génome viral.2/ les virus se reproduisent à partir de leur matériel génétique et par réplication.3/ les virus sont doués de parasitisme intracellulaire absolu.
Cycle de multiplication du VIH
Axes de recherche de BIO AMOVIRAfin de trouver un traitement qui pourrait englober une grande partie des maladies à virus enveloppés, nos recherches sont axées sur des molécules qui pourraient attaquer les virus à deux niveaux: D’une part fragiliser leur enveloppe avant l’infection, d’autre part renforcer la machinerie cellulaire afin que le virus ne puisse pas la détourner à son avantage.Des études préliminaires sur le virus HSV ont été menées par le laboratoire ADREMI de la faculté de Pharmacie de Tours. Les modes d’actions au niveau atomique ont été précisés par la SABNP—INSERM U829 et la société de modélisation moléculaire SYNSIGHT. Des études sur les virus HIV, Influenza, HSV et SARS-COV2 sont conduites par le laboratoire ONCOdesign.
Sous des aspects d’unités très rudimentaires, les virus constituent une forme très élaborée de parasitisme. Ils ne peuvent se reproduire qu’au sein de cellules vivantes ; ne possédant aucun système d’énergie, ils détournent la machinerie cellulaire à leur profit, en modifiant l’équilibre oxydatif intracellulaire, pour se répliquer et assurer leur pérennité. Ils constituent en quelque sorte des structures extrêmement simples dont l’ensemble des éléments protège quelques petits bouts de code génétique ayant pour objectifs de s’infiltrer dans une cellule pour la parasiter. Le détournement de la machinerie cellulaire exclusivement au profit de la multiplication virale va entrainer progressivement la mort de la cellule.
Certains virus possèdent un élément externe, une enveloppe, leur conférant des caractères particuliers. Le virus va sortir de la cellule, non pas en faisant éclater cette cellule mais en formant un bourgeon au détriment de la membrane cellulaires, cytoplasmique ou nucléaire. Ce bourgeon va s'isoler pour former un virus entier, libre, capable d'infecter une nouvelle cellule ou un nouveau sujet.Le fait d'avoir une enveloppe rend le virus très fragile. L’enveloppe a, en effet, la fragilité des membranes cellulaires dont elle dérive. Dans le milieu extérieur, ces virus ne vont pas survivre longtemps. La transmission des maladies dues à des virus enveloppés se fait donc toujours par contact direct ou rapproché.